Route du Rhum 2018 : Jean Galfione se lance à bord du Class40 Serenis Consulting

Dimanche 4 novembre à 14h, les 123 skippers ont pris le départ de la mythique Route du Rhum au large de la Pointe du Grouin. Un début de course en demi-teinte pour la flotte qui doit faire face à une météo peu clémente.

 

Route du Rhum : Coup d'envoi de la course ! Jean Galfione prend le large à bord du Class40 Serenis Consulting.
Article publié le 07/11/2018
 

Dès les premières heures de course, les navigateurs ont connu des conditions de mer difficiles. Une tempête s’est invitée dans la 1ère nuit, compliquant ainsi la navigation des skippers. Nombreux sont ceux qui ont subi une avarie, tandis que d’autres font le choix de se mettre à l’abri dans les ports autorisés par le règlement de la Route du Rhum.

 

Les Class40, une flotte affaiblie

 

Pourtant préparés à affronter le mauvais temps, les Class40 ont peiné à faire face à la tempête. Ils sont donc nombreux à rejoindre les côtes bretonnes pour faire réparer la casse ou se mettre à l’abri. Les plus téméraires ont traversé le front non sans risque pour eux et pour leur bateau. Les écarts se creusent au sein de la flotte mais rien n’est joué. Les conditions météorologiques à venir peuvent encore tout faire basculer.

 

Jean Galfione joue la carte de la sécurité

 

Après une première nuit agitée, l’ancien perchiste préfère rejoindre le port de Brest. Son équipe l’attend pour faire le point sur l’état du bateau et l’accompagner pour se remettre de ses émotions. Les yeux rivés sur les fichiers météos depuis plus d’une semaine, Jean et ses préparateurs continuent d’étudier les prévisions. Il est essentiel d’établir une stratégie solide pour permettre au skipper de repartir dans de bonnes conditions.

 

Un mental et un esprit de compétiteur

 

Il y a 4 ans, les problèmes techniques connus par Jean au même stade de la course ne l’avaient pas empêché de poursuivre et d’arriver en 18ème place à Point-à-Pitre. Une fois encore, l’abandon n’est pas envisagé par le skipper. Sa priorité est de se sécuriser pour atteindre son objectif et terminer la course aux côtés des autres navigateurs. Entouré de son équipe, Jean Galfione n’en démord pas et laisse passer le mauvais temps avant d’embarquer de nouveau, direction la Guadeloupe !